Introduction au statut des actes

 

La loi divine(islamique) est destinée à tout(e) pubère et en possession de ses capacités mentales (responsable legalement: moukallaf).
Il convient d’insister sur l’importance de l’intention (niyya) en Islam : car notre bien aimé prophète (paix et salut sur lui) nous informe dans le Hadîth connu que : « les actes ne valent que par les intentions… »
Avant d’accomplir un acte il faut d’abord avoir l’intention ferme que cet acte est purement pour Allah…Il convient donc de renouveler notre intention avant d’œuvrer comme on renouvelle notre repentir et notre retour à Dieu…

Les statuts légaux des actes sont au nombre de cinq : des actes permis ou licites (Mubâh), recommandés(Mandûb), obligatoires(Fard), détestables ou non souhaitables(Makrûh) et interdits ou illicites (Harâm).

L’origine de tout acte en Islam est la licéité (statut par défaut) sauf si un texte (nassun) vient modifier ce statut ou s’il y a préjudice causé par cet acte. L’excès et le gaspillage en Islam sont prohibés même dans les choses licites.
Il s’agit aussi en Islam de porter une attention particulière au « Mutashâbihât » : qui sont les choses douteuses entre le licite et l’illicite qu’il faut éviter pour préserver notre religion. Le prophète paix et salut sur lui fait allusion à cela dans le Hadîth cité par An-nawawî : « est évident ce qui est licite comme est évident ce qui est illicite : entre les deux il y a des choses qui suscitent les doutes et que peu de gens connaissent, celui qui s’éloigne des choses douteuses préserve sa foi et son honneur et celui qui s’y aventure tombe dans l’illicite… »